Au quotidien, le Bélier supporte très mal les temps morts et fait preuve, s’il s’ennuie, d’une folle impatience. Son impulsivité, sa témérité provoquent aussi bien toutes sortes d’accidents physiques, dont il est le premier à faire les frais, que d’incidents avec son entourage. Un peu brusque avec les autres, il prend rarement le temps d’être fin psychologue et met assez souvent les pieds dans le plat.
Volontaire, il reste généralement indifférent. à toutes les oppositions et ne se décourage jamais pour autant. Parfois, se livrent en lui d’intenses combats dont il ressort souvent épuisé ou un peu déprimé. Mais il ne doute jamais très longtemps de ses propres capacités. Il fonce plus fréquemment, à l’image de l’animal qui le représente, tête baissée sur les obstacles sans s’inquiéter des conséquences.
Souvent imprudent, rarement prévoyant, s’il se casse le nez sur la réalité, il n’en garde pas moins son bel enthousiasme. Et s’il dit parfois les choses trop crûment, sans s’embarrasser de tact ou de nuances, sans se soucier des sensibilités, il n’en est pas moins de bonne volonté, animé d’excellentes intentions.
Il pourrait être un grand politique s’il avait l’esprit plus calculateur. Mais il lui manque souvent de voir à long terme. Ses réactions sont immédiates, fortes et peu durables. Les embûches et les bûches, l’impossible et les difficultés le stimulent à la hausse. Il ne fait généralement pas grand-chose pour les éviter. C’est là son côté mercenaire que lui reconnaissaient les anciens Babyloniens. Il agit souvent plus pour le plaisir de l’action qu’en fonction d’une intention. Ses résultats le laissent plus ou moins indifférent. Moins quand il perd, plus quand il gagne car, ignorant la défaite, il va toujours de l’avant, où ses élans l’entraînent, à la découverte de nouvelles expériences ou de solutions originales.