C’est un indépendant qui n’imagine pas un seul instant œuvrer dans la solitude. Réellement altruiste, il ne conçoit jamais un engagement qui ne soit pas réciproque. Les intérêts de chacun lui paraissent liés, il ne fait rien qui puisse lui procurer un avantage sur le dos d’un autre. Ses décisions sont toujours sinon réfléchies du moins concertées avec toutes les parties prenantes.
Toutes ses initiatives, même les plus individualistes, s’inscrivent toujours dans une dynamique de groupe. Une dynamique qui n’est pas toujours évidente. Négocier ou collaborer avec un Verseau est rarement sans surprise. En y regardant à deux fois, on décèle en lui un réel plaisir de participation, de coopération. La nature de ses activités lui importe d’ailleurs moins que son entourage. Son intérêt se fixe d’abord sur les personnes, ensuite sur les choses.
Grand humaniste, il est à la fois très individualiste et très branché, porté par des courants collectifs.
Il n’arrive pas à croire que le temps se découpe en tranches. Il est là, complètement là et, dans cet ici et maintenant, le passé et l’avenir sont encore et déjà là.
Intuitif aussi, un peu sorcier, il attire les confidences et joue volontiers les directeurs de conscience.
Il a le sens de la solidarité, de l’hospitalité.
C’est un cœur tendre sous des allures de dur, de midinette sous des allures de femme libérée.
Sa vie : un tourbillon.
Son entourage est vaste et se renouvelle en permanence.
C’est un inconstant qui reste fidèle à ses traditions.
Ultra-sensible et paradoxal, il fait n’importe quoi pour qu’on le remarque et n’importe quoi pour qu’on l’oublie.
Comprenez-le à l’envers.
Il veut être célèbre quand il parle d’anonymat, incognito quand il parle célébrité.
Côté cœur, c’est pareil. Quand il aime, c’est mine de rien : il fait la fine bouche ou joue les indifférents. Quand il déteste, il est plus indulgent.
Seigneur et démocrate, il et tout en contradictions.