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Le biotype des signes

La biotypologie est une science des types humains caractérisés par certains aspects physiques et mentaux. Elle fait appel actuellement à différentes disciplines dont l’embryologie, l’endocrinologie, la morphologie structurale, la caractérologie, l’anthropométrie et la psychométrie pour établir objectivement ses bases de données.

A l’origine, la biotypologie distinguait les individus selon certaines dominantes morphologiques. Au siècle dernier, Sigaud donnait en France une première classification fondée sur des mesures concrètes. En étudiant les conformations générales du corps, la taille, le poids, le périmètre thoracique, l’ossature, la musculature, les différentes formes et dimensions du crâne et de la physionomie, il définissait ainsi quatre types principaux : le Musculaire, le Digestif, le Cérébral et le Respiratoire.

La typologie de Sigaud n’est pas sans rappeler les anciens tempéraments définis sur des bases humorales par Hippocrate, un grec médecin du ye siècle avant J.C., puis par Claude Galien, un autre médecin grec du IIe siècle après J.C.: le biliaire, le lymphatique, le nerveux et le sanguin. Le tempérament biliaire correspondait à une prédominance de l’élément Feu, mélange des qualité du chaud et du sec. Le lymphatique faisait prédominer l’élément Eau, mélange du froid et de l’humide. Le nerveux correspondait à l’élément Terre, mélange du froid et du sec ; le sanguin à l’élément Air mélange du chaud et de l’humide.

La conception d’une typologie constitutionnelle s’est enrichie depuis. La classification de Sigaud se fondait sur des répartitions d’organes, des aspects de structure. Les classifications actuelles se fondent, en revanche, sur des répartitions de tissus, des principes de fonction. Les travaux de Sheldon sont les plus représentatifs de cette tendance contemporaine. Ils sont basés sur la constitution de l’embryon en trois feuillets distincts et les développements de ces feuillets : l’ectoderme qui est à l’origine de la formation du système nerveux, de l’épiderme, le mésoderme qui est à l’origine de la formation du squelette, des muscles et de l’appareil urogénital, l’endoderme, qui est à l’origine de la formation de l’appareil respiratoire et du système digestif.

Sheldon procéda à une analyse systématique de la répartition de ces tissus formés chez un individu adulte. En observant la prédominance de tendances ecto, méso ou endodermiques dans le développement corporel, il établit trois biotypes : l’Ectomorphe, le Mésomorphe et l’Endomorphe qui correspondent à trois constitutions et à trois comportements bien spécifiques.

La biotypologie est une science en progrès permanents. Elle n’a sans doute pas fini de nous étonner. Elle s’applique aujourd’hui à utiliser les données de l’anthropologie, de la psychopathologie comme celles de la sociologie et de la criminologie. Elle intègre les données fournies par l’électro-encéphalographie, les groupes sanguins, les réactivités humorales, l’homéopathie. Mais déjà, il est essentiel de connaître son biotype pour mieux être et mieux vivre, pour prévoir nos tendances pathologiques et parfois mieux les corriger.

Un pur biotype est impossible. Chaque personne relève naturellement d’une combinaison entre différents biotypes. Dans cette combinaison une dominante apparaît souvent.
Mais ce n’est parfois pas la même qui est susceptible d’apparaître aux différents stades de l’existence individuelle.

Les indications suivantes ne sont donc que des points de repère.
Bélier : Endomorphe-Musculaire
Taureau : Mésomorphe-Cérébral
Gémeaux : Ectomorphe-Respiratoire
Cancer : Ectomorphe-Digestif
Lion : Mésomorphe-Musculaire
Vierge : Endomorphe-Cérébral
Balance : Endomorphe-Respiratoire
Scorpion : Mésomorphe-Digestif
Sagittaire : Ectomorphe-Cérébral
Capricorne : Ectomorphe-Cérébral
Verseau : Mésomorphe-Respiratoire
Poissons : Endomorphe-Digestif