Avec les autres, le Bélier fait des étincelles ou long feu comme un vieux pétard mouillé. Tout dépend des autres. Lui est, a priori, bien disposé à leur égard sauf réactions épidermiques de sa part. Elles sont rares ; il n’est pas allergique à ses semblables, bien au contraire. Il a plutôt tendance à se montrer un peu trop vite familier avec tout un chacun.
Ses sympathies sont franches, aussi franches que ses antipathies. Et il ne sait cacher ni les unes, ni les autres. Les faux sentiments n’entrent pas dans sa panoplie, même s’il peut faire assaut de politesses à l’occasion.
On est sincère ou on ne l’est pas : lui l’est et ne s’embarrasse pas de nuances. Il peut être très prévenant mais ne fait pas dans la dentelle. Il ne mâche pas ses mots et élève facilement le ton à tout propos.
Ses déclarations sont souvent fracassantes et parfois blessantes, à son corps défendant. Il n’a pas d’intentions malveillantes mais ses paroles dépassent ses pensées.
Pas très psychologue, à vrai dire, dans ses relations, il a besoin de confrontations pour savoir vraiment si sa confiance est bien placée.
Idéalisant les autres, il est naturellement un peu crédule, un peu naïf. Toute une innocence qui se trahit dans ses rapports par un certain manque de réalisme, d’objectivité. Il est souvent plus déçu par les autres que décevant lui-même. Il tombe parfois de très haut pour les avoir montés aux nues.