L’oméga 3 fait partie de ces graisses qui sont nécessaires à notre organisme et ne sont pas nuisibles pour la santé, comme le mauvais cholestérol. En effet, les graisses se distinguent en deux catégories : les lipides saturés, qui ne sont pas bonnes pour la santé et les lipides insaturés dont notre organisme a énormément besoin.
Ces derniers se subdivisent en mono-insaturés quand ils n’ont qu’une liaison chimique. Présentant plusieurs liaisons, on les nomme polyinsaturés.
Et l’oméga 3 entre dans la classe de cette dernière catégorie, c’est-à-dire des AGPI et se divise principalement en trois groupes de famille dont l’acide alpha-linolénique appelé aussi ALA, qui ne peut être produit par notre organisme, tandis que la production de l’acide éicosapentaènoïque ou EPA et du troisième : l’acide docosahexaénoïque ou DHA est possible à partir de l’ALA.
Néanmoins, la faible quantité produite ne répond pas aux besoins du corps humain, c’est pourquoi l’oméga 3 est qualifié d’« essentiel ».
En effet, ces trois types d’acides gras entrent dans le mécanisme de la composition de la membrane des cellules et prennent part à l’activité cérébrale ainsi que du système hormonal. Le cerveau est l’organe qui a le plus besoin des bons acides gras et essentiellement des 15% à 20% de graisses contenus dans l’oméga 3.
En outre, c’est un véritable allié du système cardiovasculaire, car il protège des maladies cardio-vasculaires par une action préventive.
Ainsi, les Esquimaux ou les Inuits, et les Japonais qui mangent énormément de poissons, n’ont pas autant de problèmes cardio-vasculaires que les autres populations.
Élément de base de la constitution des cellules et participant au fonctionnement du système nerveux, l’oméga 3 a aussi un rôle protecteur sur les maladies coronariennes telle que l’épilepsie.
Quant à ses effets sur le stress ou la dépression, ceux qui prennent de l’oméga 3 bénéficient d’un équilibre émotionnel car les acides gras ont une incidence favorable sur les neurotransmetteurs concernés dès qu’il y a changement d’humeur, telle la dopamine.
Mais les actions bienfaisantes de l’oméga 3 ne s’arrêtent pas là et elles touchent notamment la vision en combattant la sécheresse des yeux dont sont atteintes les personnes ayant passé l’âge de 65 ans. Et outre son action sur les maladies inflammatoires, l’oméga 3 participe à l’hydratation de la peau et aujourd’hui des produits cosmétiques sont développés à partir de ce dernier.
Puisqu’il nous faut en consommer pour bénéficier de toutes ses vertus, dans quels aliments peut-on trouver l’oméga 3 ? Il se trouve aussi bien dans l’alimentation végétale que animale. Ainsi, les noix, les poissons riches en graisses tels que le saumon ou le hareng, les graines de lin, le colza et les légumes verts.
Cependant, les omégas 3 travaillent de concert avec les omégas 6 et il faut simplement veiller à ne pas avoir plus d’oméga 6 car il a tendance à inhiber les effets de l’oméga 3.
Utilisez dans ce cas de l’huile d’olive au lieu de l’huile de tournesol qui est riche en oméga 6.
Il suffit ensuite de varier les huiles et de consommer du poisson tous les deux jours, en moyenne.
En ce qui concerne l’ALA, l’homme a besoin d’en consommer 2g/jour et la femme, 1,6g/jour.