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Le zodiaque des signes

La Terre accomplit dans le ciel deux mouvements : le premier autour du Soleil en un an de temps sidéral ; le second sur elle-même en vingt-quatre heures. Le premier mouvement détermine la succession des saisons et définit les douze signes du zodiaque. Mais pour nous, qui n’avons pas conscience de ces mouvements, le Soleil semble tourner autour de la Terre. En se déplaçant, le Soleil décrit sur la sphère céleste une ligne imaginaire : l’écliptique.

Le zodiaque des signes correspond ainsi à une frange étroite du ciel qui s’étend de part et d’autre de l’écliptique. Sur cette frange, le Soleil, la Lune et les autres planètes, sauf Pluton, paraissent se mouvoir si on les observe depuis la Terre. Si on étend le plan de l’équateur terrestre jusqu’à l’écliptique, ce plan coupe l’écliptique en deux points symétriques l’un de l’autre.

L’un des points est appelé point vernal ; il désigne le commencement de l’année, l’équinoxe du printemps, et marque le début du zodiaque au zéro degré du Bélier. L’autre point correspond à l’équinoxe d’automne et au zéro degré de la Balance. Le Soleil est au plus haut dans le ciel au solstice d’été qui correspond au zéro degré du signe du Cancer. Il est au plus bas au solstice d’hiver qui correspond au zéro degré du signe du Capricorne.

Le zodiaque est ainsi intimement lié aux saisons. Jusqu’au XVIe siècle, l’astrologie était avant tout une météorologie. Son caractère initial est climatique au sens propre et figuré du mot. Jusqu’au XIIe siècle, le mot climat signifiait « l’inclinaison » d’un point de la Terre par rapport au Soleil. Et Ptolémée, le plus célèbre astronome-astrologue du début de l’ère chrétienne, pouvait ainsi dire : « les astres inclinent mais ne déterminent pas ».