Les Chaldéens connaissaient parfaitement les mouvements du Soleil, de la Lune et des cinq principales planètes : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne. On leur doit aussi l’invention du zodiaque, sa division en douze parties égales et la division du cercle en trois cent soixante degrés, celle du degré en soixante minutes, celle de la minute en soixante secondes.
La division du cercle par trois cent soixante n’est pas de l’ordre du hasard. Ce chiffre est en réalité une moyenne entre la durée de l’année solaire de trois cent soixante cinq jours et la durée de l’année lunaire de trois cent cinquante cinq jours.
La division du zodiaque en douze signes de trente degrés chacun n’est pas non plus arbitraire. Douze s’obtient en divisant la durée de la révolution sidérale de la Terre (365,2 jours) par la révolution synodique de la Lune (29,5 jours).
Les plus anciens zodiaques commençaient par le signe du Taureau car en l’an 4 300 avant J. C. l’équinoxe de printemps avait lieu dans ce signe. Mais à partir de l’an 2 150, il eut lieu dans le signe du Bélier. Et depuis le premier siècle de notre ère, il est dans le signe du Poissons : l’ère du Verseau n’est donc pas pour avant l’an 2 150.
Ce phénomène astronomique qui entraîne tous les 2 150 ans un décalage de trente degrés entre le zodiaque fixe des constellations et le zodiaque mobile des signes est appelé précession des équinoxes.
L’équinoxe de printemps correspond au moment précis où le Soleil franchit l’équateur céleste, en passant de l’hémisphère sud à l’hémisphère nord ; l’équinoxe d’automne au moment où il passe de l’hémisphère nord à l’hémisphère sud.