Au royaume du flou artistique, chaque Poissons est unique. Pourtant dans les mystères du Poissons, quelque chose revient avec beaucoup d’insistance : l’amour.
Jésus est amour et les chrétiens se sont choisi comme symbole Ichtus, qui signifie poisson en grec.
Le Poissons est amour, même lorsqu’il ne tend pas l’autre joue. Un certain chic pour démesurer ses propres passions avec celles des autres : la grande hospitalité du cœur pour tous, ceux qui souffrent et ceux qui se réjouissent. De quoi parfois inciter à la pitié ou à l’envie. Mais parfois aussi, charité bien ordonnée commençant par soi-même, il n’hésite pas à affirmer ses propres désirs à susciter des enthousiasmes irraisonnés, de l’adoration. Lesquels, s’il se prend aux illusions de l’amour, le mènent inévitablement à se dévouer corps et âme à ses adorateurs.
Au pays de l’amour, le Poissons est le moins jaloux. Abandonner le terrain à un concurrent, céder la place à un rival sont des choses dont il est coutumier. Dans l’océan du cœur, le Poissons est roi mais elle et lui n’ont pas la même foi.
L’homme Poissons est suffisamment donjuanesque pour se dire qu’une de perdue, dix de retrouvées. Il a terriblement besoin de contact ; sa sexualité joue à fleur de peau. En manque de caresses, il s’étiole. Un jupon passe, il frétille de la nageoire. Branché, il est dans tous ses états. Pas de manœuvre d’approche directe. Il est plutôt du style à tourner en rond en serrant de plus près à chaque tour de spirale.
La femme Poissons sait depuis des milliers d’années que personne ne peut résister au chant des sirènes. Elle est rarement femme à s’inquiéter d’une inconstance, d’une résistance. Ses sentiments, ses amours sont toujours un peu mystérieux et très captivants.