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La Maison du Bélier

Maison du signe

Le Bélier est représenté par la Maison I, la Maison du moi, du corps. La pointe de la Maison I s’appelle aussi Ascendant et se note As. L’ascendant marque l’émergence de l’individualité. Dans un thème astrologique, la Maison I représente l’intégrale de la personnalité physique et spirituelle. C’est en réalité la conscience que chacun a de lui-même, de sa propre identité, unique, permanente. C’est l’idée qui nous permet de dire je ou moi. Même si chacun le dit à sa manière, selon l’idée qu’il a de lui-même, son idéal du moi.

L’idéal du Bélier est un idéal de mouvement. Avec la Maison I, le Bélier jouit d’une vitalité considérable. Il a naturellement tendance à gaspiller ses excédents d’énergie en gestes inutiles, en actes irréfléchis. Plus qu’un autre, il est sujet à des coups de pompe, à des crises morales. Les injustices lui sont intolérables, même si sa morale obéit pourtant à la loi du plus fort.

Son existence ne prenant sa pleine valeur que s’il manifeste sa propre supériorité, il n’épargne jamais ni son enthousiasme, ni ses efforts pour mieux faire. Le plus dynamique, le plus apte, le mieux armé pour la compétition, ce doit être lui. Plus difficile lui semblent l’exploit à réaliser, la tâche à accomplir, plus il se sent vaillant, motivé. Ses idées, ses initiatives sont souvent le fruit d’impulsions passagères, d’un concours de circonstances. Sans préjugé à propos du passé, il est souvent le mieux placé pour exploiter les situations, créer l’événement.

Il passe à l’acte sur un coup de tête, pour un coup de cœur, dans la spontanéité de l’instant, des certitudes du présent. Tant pis s’il doit payer les pots cassés ou faire précipitamment machine arrière. Il est d’ailleurs souvent le premier surpris des conséquences de ses actes ou de ses propos. Que, sans mauvaise intention de sa part, les résultats puissent éventuellement être désastreux, l’étonnera toujours.

Quand un guerrier fait la pause, il peut rectifier le tir. Quand le Bélier se repose, il est heureusement disposé à reconnaître ses torts, à corriger ses erreurs. Il n’est jamais, pour lui, trop tard pour bien faire.