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La mythologie du Scorpion

La mytologie du signe astral

Enfer ou paradis, ainsi se pose la question du Scorpion.
S’il peut vivre le paradis et ses illuminations, le Scorpion souvent imagine l’enfer.
L’enfer a aujourd’hui mauvaise réputation.
N’y vont que les méchants, les damnés.

L’origine de la mythologie du Scorpion

A l’origine, l’enfer était mieux fréquenté : les grands sages ou les grands héros de l’antiquité, les élus avaient l’habitude d’y séjourner. C’est sans doute pour cette raison qu’on le dit encore pavé de bonnes intentions. La plus belle avenue du monde, les Champs-Élysées, était à cette époque aux enfers.

Pluton, le Riche, était le maître incontesté des lieux. Son royaume était si terrible que personne n’en voulait.
Dieu des morts, l’Hadès grec, l’Invisible, régnait sans partage, distribuant selon leurs mérites, aux uns les ténèbres, aux autres la lumière. Mais rares étaient ceux qui, entrant aux enfers, avaient l’occasion d’en ressortir.

Perséphone-Proserpine eut pourtant cette chance. Fille de Zeus-Jupiter, le Ciel-père et de Déméter-Cérès, la Terre-mère, elle était aussi la nièce de Pluton.
Un jour son oncle fut saisi par sa beauté, l’enleva et l’entraîna dans les souterrains glacés de son domaine.
Sa mère la rechercha tout une année et pendant cette année la terre fut stérile. Ému par la famine qui ravageait la terre, par le chagrin et les implorations de Cérès, Jupiter localisa Proserpine et demanda à Pluton de la rendre.
Pluton qui l’avait épousée dut se soumettre. Il rendit la jeune fille à sa mère. Mais, pas bête, il l’invita d’abord à croquer un grain de grenade.

Innocente Proserpine

Elle céda à la tentation. Et cédant, avouait son désir et se condamnait à perpétuité.
Elle fut donc obligée de passer une saison en enfer, pour six mois sur terre.
Morale de la fable :
l’alternance. Même si Pluton s’y révèle et révèle le Scorpion comme un signe extrémiste, un preneur d’âme qui ne rend jamais ce qu’il a pris sinon pour plus tard le reprendre.
Pas étonnant que le signe ait mauvaise réputation : il inquiète. Il fascine aussi. Normal.
Pas besoin d’être médium pour sentir la violence de ses désirs. Désirs qui n’apparaissent jamais pour ce qu’ils sont réellement. Il cache bien son jeu. Si bien, que sa main droite ignore souvent ce que fait sa main gauche. Mystérieux, énigmatique, il agit ainsi plus souvent d’instinct. Aux autres de se faire une raison.