Enfant, le Capricorne a déjà un côté sérieux, austère. Il donne l’impression de crouler sous les responsabilités.
S’il fait le clown, c’est pour donner le change.
Grandir, c’est à la fois pour lui un calvaire, c’est trop long, et une joie : il va bientôt être à la hauteur.
Derrière lui : la dépendance ; devant lui : l’autonomie.
Le corps adolescent et l’esprit de Mathusalem, il ne voit pas plus loin que le bout de son nez ou alors tellement loin qu’on a du mal à le suivre.
Entre les deux, c’est le brouillard.
D’un naturel soucieux, il est inquiet dans sa tête.
Il vivrait bien au jour le jour mais il trouve ça immoral.
Il a des distractions, des oublis ; il fait des lapsus.
Côté cœur, il a des chauds et des froids.
Il s’emballe, s’emporte et soudain, vlan ! c’est le mur; marche arrière et à bientôt.
Le monde peut s’écrouler autour de lui. Stable comme un roc, une montagne, aucune difficulté, aucun obstacle ne l’arrête.
C’est un opiniâtre, un obstiné.