Évaluant avec une certaine précision les conséquences de ses propres actes, le Capricorne sous-estime souvent les autres. Il est très étonné parfois des effets de son entourage sur ses propres activités. Jugeant le monde et ses choses d’une manière trop rationnelle, il saisit mal tout ce qui relève d’attitudes affectives, de comportements illogiques.
Il admet difficilement que l’irrationnel puisse faire le monde.
Il ne comprend pas que dans l’irrationnel, l’imaginaire, chacun sauvegarde sa liberté personnelle.
Vivre avec lui demande naturellement beaucoup de savoir-faire.
Pratique d’abord, il est méthodique, organisé et a tendance à regarder d’un œil un tant soit peu méprisant les erreurs ou les faiblesses des autres.
Diplomatique aussi parce qu’il tolère mal les ingérences.
Il faut longtemps faire ses preuves avant qu’il ne vous accorde un minimum de confiance.
Si elle est acquise, c’est presque pour la vie.
Il prendra votre parti auprès d’un tiers extérieur même s’il sait pertinemment que vous êtes dans votre tort.
Partial, peut-être ? Mais c’est la loi du clan, on lave son linge sale en famille et les autres n’ont qu’à bien se tenir.
Autant dire qu’il ne dort jamais que d’un œil : pas vraiment parano, simplement méfiant sans beaucoup d’illusions.
Et puis s’attendant au pire, il est parfois heureusement surpris du meilleur.
Où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.
C’est difficile quand on naît Capricorne de profiter de la vie et des autres sans arrière-pensée.
Difficile de se laisser aller, ou de s’abandonner en toute confiance, sinon dans la plus stricte intimité.
Mal à l’aise en société, le Capricorne est réservé même s’il n’est pas timide, discret quand il n’est pas taciturne.
Il lui faut beaucoup de temps pour s’acclimater, pour être assuré de ses relations.