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La rébellion des pré-ados

En moyenne elle commence vers 12-13 ans. Mais les petits apprennent vite et rivalisent d’imagination et de malice. La fulgurance de l’évolution technique et des médias contribue à leur compréhension du monde qui les entoure, parfois trop brusquement. Si bien qu’ils peuvent se mettre sur le pied de guerre dès la maternelle.

Parents (les vilains) et corps enseignant (les pauvres) ou le contraire, suivant les cas, vont à leur tour rivaliser de conseils, de réflexions et de débats animés. Parfois en vain.

Chaque enfant dispose d’une partie individuelle, c’est sa personnalité, une entité inter-active. Et c’est le cas de chaque adulte également. Certains conditionnements socio-culturels, tous pays confondus, peuvent altérer l’identité de l’individu.

Chez l’enfant, cette partie de lui en est encore à l’état originel, brute et pure. Comment faire alors pour harmoniser toutes ces entités avec les nôtres ? Sont-elles encore suffisamment objectives les nôtres, à nous les adultes qui ne parvenons plus à nous faire obéir ou même écouter ? En toute humilité, je n’ai pas la réponse. Le mot discipline semble tomber en désuétude.

Les notions d’avenir fructueux sonnent souvent faux à leurs oreilles.

Le jeu est devenu le refuge favori.
Entre les prises de tête quotidiennes et l’indifférence feinte, la dose de culpabilité peut réellement déborder. Mais un parent aimant, même s’il manque de patience, de tact et d’esprit ludique sera toujours la pièce maîtresse de ce passionnant puzzle qu’est l’existence.