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Roule ma poule

Dans l’avenir, les champignons pourraient être aussi communs dans les voitures qu’ils le sont sur la pizza.

Croyez-le ou non, les scientifiques qui tentent de trouver des moyens plus écolo pour la construction de pièces automobiles vertes pensent que les réponses peuvent être trouvées dans la nature  avec les racines de champignons par exemple.

À titre d’exemple, Ford travaille depuis  2000 sur les moyens  de réduire l’utilisation de plastiques dérivés du pétrole, et la recherche est  finalement payant.

Le plastique  vert n’est pas un sujet qui passionne les foules et le coût du pétrole a augmenté en même temps que l’intérêt pour la protection de l’environnement.

Actuellement, près de 10% des pièces automobiles sont généralement fabriquées à partir de plastiques dérivés du pétrole. Maintenant grâce à Ford et ses travaux ils peuvent désormais être fabriqués à partir de mousses de polyuréthane à base de soja ou «bioplastique».

En fait, Ford Festiva 2011 utilise le bioplastique non seulement pour les sièges en mousse souple, mais aussi pour les surfaces dures en plastique comme le tableau de bord.

Le plastique vert (mousse à base de fèves de soja) est identique à un ressort et est enduit de vinyle comme pour n’importe quelle pièce automobile.

De plus,  le plastique vert correspondrait à toutes les spécifications de la mousse classique, mais devrait un de ces jour être  plus confortable que la mousse à base de pétrole pour les sièges auto.

Bien que la mousse à base de soja soit considérée comme « verte », elle n’est toujours pas biodégradable, mais il faut moins d’énergie pour la fabriquer, et lorsque le soja pousse il consomme du CO2 ce qui est bon pour l’environnement.

Les scientifiques font des expériences en mélangeant quelques racines de champignons à d’autres matières végétales, et mettent le mélange dans un moule pour la mise forme de la  pièce automobile à fabriquer.

Les racines de champignons poussent en se nourrissant de matière végétale. Après environ une semaine, le moule est plein, et la pièce est fabriquée. Il suffit ensuite de recouvrir la pièce  de bioplastique et elle est prête à être installée.

Les pièces de voiture aux champignons sont encore loin d’être mises en production, mais on peut penser qu’elles ne seront pas utilisées uniquement pour modifier le procédé de fabrication des pièces, mais également leur aspect.
Les pièces en champignons contiennent des traces de champignons – que l’on peut apercevoir. C’est comme le grain du bois. Aucune pièce ne ressemble à une autre.

Mais ce n’est pas tout,  si les pièces de voiture du futur sont fixées dans les racines des champignons, l’avenir de l’énergie peut compter sur les plumes de poulet.

Un scientifique américain a découvert que lorsque les plumes sont cuites à la bonne température, elles peuvent se transformer en dispositifs high-tech de stockage d’hydrogène.
Bien que l’hydrogène soit considéré comme un carburant à émissions nulles, l’utiliser pour alimenter des voitures est difficile parce que c’est un gaz qui a besoin d’espace. La compression de ce gaz dans un espace réduit nécessite une pression énorme.
C’est pourquoi les véhicules fonctionnant à l’hydrogène ont des réservoirs qui font presque deux fois la taille de la voiture et n’offre qu’une autonomie réduite.

La solution résiderait peut être dans les plumes de poulet qui agissent comme des éponges pour absorber le gaz d’hydrogène, ce qui fait descendre la pression dans le réservoir. Cela signifie que si la fibre de poulet carbonisé est intégrée dans un réservoir, l’hydrogène pourrait y être stocké dans un réservoir de taille normale afin de permettre une autonomie de 500 km.
Cela fournirait un usage utile des 6 millions de tonnes de plumes actuellement jetées chaque année.

Être capable de faire des véhicules propres a l’hydrogène pour le prix du Kg de poulet paraît plutôt économique surtout qu’on peut aussi bouffer le poulet, mais il restera toujours le problème de la fabrication de véhicules d’hydrogène aux normes.
C’est l’éternelle histoire de la poule et de l’œuf.

En conclusion, les scientifiques passent des années à essayer de trouver des solutions et, inévitablement, la solution se trouve dans notre environnement.