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Le Bruit des Glaçons

Ah ! Ça fait du bien de … boire un coup, de rester scotché à son fauteuil sans être victime d’un seul temps mort.

Autour du duo particulièrement efficace Dujardin/Dupontel, Bertrand Blier (Merci la Vie, Tenue de Soirée, les Valseuses …) tisse une toile féroce, drôle, déjantée et prend au piège l’être humain, ses débordements et ses petites cellules qui s’affolent … tirant la langue de façon très pittoresque à la maladie et plus précisément au cancer.

Charles (Jean Dujardin) est un écrivain célèbre qui vit cloitré dans son mas de Provence entre son seau à glaçons et les intenses yeux noirs de sa servante Louisa (Anne Alvaro). Irrémédiablement alcoolique, il reçoit un jour la visite de son cancer qui lui apparait sous l’apparence d’un homme (Albert Dupontel) qui deviendra son fidèle et collant compagnon jusqu’à l’heure ultime de sa délivrance.

J’ai pas du tout envie de vous raconter le film car, en fait, je suis tellement sous le charme que j’ai juste envie de vous inciter à aller le voir – mais ça n’engage que moi …
Le déroulement de cette fable déroutante vaut franchement le détour, le message ultime de ce film atypique et surréaliste étant quand même puissant et universel, à savoir que l’amour l’emporte toujours et peut vaincre la maladie.
Le Bruit des Glaçons